Voici un récit :
» Petite, je n’ai vu de mes parents,
que des disputes les week-end et soirs, des menaces de divorces, des cris et de casses, des insultes et de la vulgarité.
Une dispute pouvait éclater pour un verre d’eau.. comme pour un silence.
Moi et mes petits frères et sœurs ont été constamment sur le qui-vive.
Les week-ends arrivaient et c étais pire.. si l’un croisé le regard de l’autre ça pouvait commencer par une provocation de ma mère puis des insultes et là,
le Hulk de mon père se réveiller et commença à tout casser dans la maison.. comme une tornade avec un son de cris de ma mère qui,
par vantardise aimait exposé ses disputes aux voisins..
donc elle sortait dehors puis commençais sa scène de drame à l’égyptienne.
Moi et les petits étions enfermés dans notre chambre, terrifié, à penser où aller et avec qui.. car forcément à chaque dispute,
il y avait cette phrase « je divorce » de ma mère.
Mais on savait qu’on aurait pas le choix..
ma mère nous prenais avc elle, dehors, à chaque dispute puis nous menacer si on prenait part de notre père.
Du coup.. la question ne se posa plus.. mais la peur était la.
Jours et nuit.. on en dormait pas.
Le lendemain, tout était calme.. comme si de rien était.. mes parents se parlaient.
On en devenais fou.. une journée en enfer puis un lendemain calme.
Mais tout pouvait recommencer..
et ça pouvais se passer à tout moment de nos vies,
la veille d’un examen, le jours d’un anniversaire, la veille d’un mariage.. tout.
A partir du moment où elle décida de le provoquer, elle avait décider de lui pourrir sa journée, elle le fesait.
Ainsi, elle nourrissait les discussions avec ces copines lors des réunions de commère.
Nous… les enfants.. arfff on passe pour des objets sans états d’âme ni sentiments.
On était oublié car à ces yeux trop petits pour comprendre. Inutile.
Pourtant.. de mes yeux j’en ai vu, de mes yeux j’ai pleuré, de mes yeux j’ai prié pour que ça s’arrête.
Les années passèrent.. ils sont resté inchangé.. 40 ans de menaces de divorce.. et au final que des cris, des injures, des blasphèmes.. et des traumatismes chez nous, les enfants.
Grandir sous des cris, des casses et des nuits blanches quand on a seulement 6 ans.. on a un seul but, réussir pour partir loin de cette enfer.
Puis.. on se pose des questions sur le couple.. Est ce c’est ça le couple en islam..? et on comprend que non quand on voit d’autres couples, comme mes grands parents..
Puis.. on s’en rend compte.. qu’au final aucun de nos parents ont pris la peine et le temps de nous connaître, car trop pris par leurs crises et leurs orgueils, de savoir qui commande et qui est le chef de la maison.. qu’ils ont oublié notre importance dans la famille..
Nos goûts, nos sentiments, nos tristesses et détresses, nos peurs.. ils n’en savaient rien.
Juste, et ils en étaient fières.. pour eux, on était nourri et loger et c’était très bien et suffisant.
Un câlin, un bisou, un mot tendre, une confidence, un échange.. ce n’était que dans les contes de fée.
Être pris dans les bras de ma mère.. c’était imaginaire
Être pris dans les bras de mon père.. c’était malsain.
De mes yeux,
J’ai levé les yeux au ciel à chaque dispute
J’ai levé les yeux au ciel à chaque peur
J’ai levé les yeux au ciel à chaque larme
Allah m’a répondu de son Amour.
Sa lumière me réchauffait le cœur.
Sa douceur me bercé durant mon sommeil.
J’ai trouvé Allah à travers mes yeux.
«
Que Allah protège les enfants, les démunis.
Que Allah veille et les guide de son Amour.
Un enfant n’oublie pas.
#ImenA
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